Les Cowboys pour moi

Avant de devenir photographe, j'ai été batteur et musicien pendant de nombreuses années, collaborant avec des artistes tels que Radio Radio, Alexandre Désilets, Pierre Lapointe, et bien d'autres. J’avais vu les Cowboys qu’une seule fois auparavant, il y a plus de 10 ans à Spa en Belgique et j’avais été impressionné par leurs présence scénique.

Lorsque j'ai eu le mandat de réaliser ces photos, j'étais plus excité par l'endroit que par le sujet. Ceux qui me connaissent et m'ont vu jouer de la batterie sur scène comprendront pourquoi, pour moi, le 'showmanship' est essentiel lors d'une prestation. Rien ne m'agace plus que de voir un show où un musicien ne m'offre rien d'autre que le simple fait de jouer la chanson.  Je vais écouter le disque si c’est pour être comme ça. 

Avec les Cowboys, rien de tout ça existe. Ce band offrait des prestations hallucinantes et des leçons de « showmanship » à quiconque présent lors de leurs concerts. Je m’en suis fait mettre plein la gueule pendant ces trois soirs. J’ai enfin compris pourquoi les Cowboys ont, et continuent d’avoir, des fans aussi passionnés et investis.»

Ces photographies ont été prises en novembre 2021, lors des concerts des Cowboys Fringants au Centre Bell de Montréal, à l'occasion de leurs trois premiers spectacles post-COVID. J'avais été mandaté par le groupe pour documenter ces performances. Selon ce que j'ai pu apprendre, ces concerts figurent parmi les derniers auxquels Karl Tremblay a participé alors qu'il était encore relativement en bonne santé

Chaque œuvre a été minutieusement sélectionnée parmi des centaines de clichés par Marie-Annick Lépine, conjointe de Karl et membre des Cowboys Fringants. 

* En plus de pouvoir les acheter directement ici, vous pourrez, au début de 2025, voir et acquérir certaines de ces impressions au Pub Randolf de Repentigny. D'autres seront également exposées au Vieux Palais de l'Assomption.

** La conclusion de l'article publié dans le Journal de Montréal, le Journal de Québec et sur TVA Nouvelles en décembre 2024 pourrait prêter à confusion concernant la répartition des profits issus des ventes. Lorsque les oeuvres se retrouveront au Pub Randolf, les bénéfices des oeuvres vendues directement au Pub Randolf seront partagés entre des fondations pour la recherche sur le cancer et l’établissement, afin de soutenir sa pérennité, conformément au souhait de Karl.

*** Ce partage des profits est une décision personnelle prise par Marie-Annick et moi-même. Aucun reçu officiel de don ne sera émis.